25 mars 2007

martisor-une tradition qui survit, au plaisir des dames

Vino sa te leg :-)
Le dames et demoiselles de Roumanie ont l'avantage de feter la journée de la femme...sept jours d'avance. Comment? Bon, le 1er Mars, toute roumaine reçoit un petit grigri, comme signe d'amour ou d'appréciation- le martisor (pluriel: mart,isoare)*


Ce petits talismans ont des formes variées mais portent, presque toujours, une torsadées de deux fils -un rouge, et un autre blanc.

Désormais, il symbolise l'amour, la bonheur et le printemps (on l'offre souvent accompagné d'un bouquet de perce-neiges, un autre symbole du nouveau saison)
Pourtant, jadis, les significations étaient plus complexes.

Martisor- une vision ..."darwiniste" ;)

Au début, il n'y avait que ce fil double, mais aux couleurs différentes- noir et blanc, liées symboliquement au temps et à l'agriculture.

Plus tard, on attachait le fil blanc et rouge à un écu. Ce talisman était donné aux enfants, pour qu'il les apportent de la santé et de la chance pendant les 9 ou 12 jours des babe **

Apres cette période, on attachait la ficelle à une branche fleurie, pour que les petits soient si beaux et sains comme les fleurs de l'arbre.


un martisor à Bucarest

(cc)Olahus

Pour les filles et les femmes le martisor était aussi un correspondant magique des crème solaires de nos jours :) . Nos aïeuls utilisaient donc le martisor pour prévenir le bronzage, qu'ils considéraient un signe de laideur (contrairement aux roumains actuels qui prennent à l'assaut chaque été les plages de la Mer Noire, voire de al Mer Egée ;) ).

Pour plus sur les superstitions et légendes liées au martisor, consultez ce lien (fr)
ou celui-ci (ro)

La tradition de nos jours

(cc)Olahus
Diverses martisoare d'une collection privée. Certaines sont assez vieilles et ont perdu leur ficelle.


Le martisor contemporain et urbain a beaucoup perdu des pouvoirs magiques attribuées par les anciens mais il reste un porte-bonheur. Les figurines "classiques" des martisoare le témoignent encore: vannier, fer à cheval, trèfle à quatre feuilles…

D'autres, moins traditionnels, représentent des animaux, des bonhommes, des cœurs, des fleurs, voir des bijoux. Elles sont en plastique ou en bois, en fer-blanc ou en or, selon le goût et surtout le budget des acheteurs.
Les martisoare ne dépassent pas, d'habitude, 5 centimètres en diamètre, et portent presque toujours le fil entrelacé.
Une fois reçues, on les attache à la blouse, au revers du manteau, ou au poignet, et on les porte pendant plusieurs jours.

Du commerce et de la passion

Les martisoare n'apportent pas du bonheur uniquement aux acheteurs, ou à celles qui le reçoivent, mais également aux commerçants, des petits aux grands.
Si pour les étudiants en Beaux-arts ou autres vendeurs de la rue il s'agit de faire une petite « fortune », pour les grandes compagnies le martisor doit être pris en compte dans leur stratégie de marketing. Les roumains sont si attachés aux martisor que même les multinationales doivent s'adapter- prenez par exemple les hypermarchés Carrefour de Bucarest qui avaient, cette année, des décorations en forme de martisoare au-dessus de chaque rayon.

Au fond, le martisor est un prétexte d'acheter des cadeaux plus consistents voire pratiques, des machines à laver aux...voitures (pour les maris ou amants bien riches ;)) Dans ces cas, la ficelle n'est plus obligatoire.
Pourtant, ce sont les martisoare traditionnels, surtout les rares martisoare préparés encore par les donneurs, qui attirent l'attention des étrangers.
Certains s'attachent tant à cette coutume qu'ils en fabriquent eux même, comme ces femmes expatriées ou comme notre Jean-Luc, dont je reproduis ici son témoignage bien impressionat:

"Dès mes séjours en Roumanie j'ai découvert des traditions dont certaines m'ont énchanté! Celle du martisor est une des plus aimable...
(...)
On prépare "amoureusement" son màrtisor (ou ses màrtisoare) dans les derniers jours de février, en secret… jusqu'au jour dit, où on les offre à sa maman, à sa petite amie, à son institutrice…
Je me suis plié de bonne grâce à cette tradition, et, une année où je devais être très amoureux, j'ai torsadé six mètres de fils rouge et blanc !"





(c)Jean-Luc Marechal
Un martisor avec le visage de Lucuts, que toute femme aimerait reçevoir ;)

24 mars 2007

photo de la semaine 19-25 Mars-Timidement, elle est forte!


(c)Diana Vidrascu

Malgré sont titre ("timidement") l'impression que cette photo nous laisse est (très) forte! C'est n'est pas donc par hasard qu'elle a été nommée "photo du mois" du prestigieux www.badorgood.com, en Décembre 2004.

->plus de photos de Diana Vidrascu

Diana Vidrascu est étudiante en deuxième anée à la faculté de film de Timisoara et a travaillé en tant que directeur d'image à quatres courts-métrages roumains, dont 2 en 2006.

une ville folle, le Sibiu de Zeeny

(cc)Zeeney

Voyageurs et voyageuses,
(cc)Zeeney
que vous venez à piéd ou en voiture
au cheval ou par l'internet,

ouvrez la porte du Sibiu de Zeeney!

Bon, apparentement, c'est le meme Sibiu que celle des autres...

(cc)Zeeney
surtout si on juge sélon la sagesse des oiseaux...

Mais les maisons sont moins sages...

(cc)Zeeny

voire folles


(cc)Zeeny

et cette folie se transmette meme aux plus vieilles et respectables



(cc)Zeeny
Pour ne pas mentionner les oiseaux...

(cc)Zeeny
et ces ponts qui se cambrent follement, entourés des étranges yeux des maisons!

Bien que, la nuit, comme dans n'importe quelle ville...

(cc)Zeeney
le calme et le someil s'emparent aussi sur ce Sibiu de Zeeney.

texte: Olahus

PS: pour plus de folies Zeenyennes, c'est ici(compte photos flickr)



17 mars 2007

photo de la semaine 12-18 Mars: Dance dansk*

(c) Florin Gabriel Cristescu

Un moment de magie urbaine, surpris à Copenhague. La petite sirène y était, probablement, dernière le photographe, jouant la musique ;)


Florin Gabriel Cristescu est un photographe roumain établi au Danemark







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*dansk=danois (dan.)

11 mars 2007

martisor-une belle tradition du printemps

(c)Jean-Luc Marechal
(c)Jean-Luc Marechal

Le premier mars, on offre une petite amulette aux femmes roumaines. Elle s'appelle martisor (pluriel : martisoare) et je reviendrais avec des détails à ce sujet. Pour l'instant, je vous laisse en compagnie des beaux dessins de martisoare par Jean-Luc Marechal (Lucuts)



Le blog de jean-luc et de son frere

La journée de la femme est chaque jour...

ou devrait l'être. C'est pour cette raison que je me permets de transmetre en retard mes voeux pour le 8 mars a à toutes les femmes du monde entier,


(c)Florin Gabriel Cristescu
...juste ce qu'au Danemark

(en passant par la France et la Roumanie, bien sur ;)


Des béstioles de plus...

(cc)Zrim

Voici une belle série de photos pour fêter l'arrivée du printemps. J'ignore si ces cadres sont faites en mars, avril ou en mai, mais elles ont été toutes prises en Roumanie et vous rempliront votre âme de la fraîcheur des patres et du bourdonnement des clairières. Et j'espère que même Djili, l'insectophobe ;p en trouvera des raisons de joie dans ces images. ;)






(cc)Zrim
Une abeile-surprise. Elle est entré dans le cadre sans que le photographe l'aperçoive. Il était trop concentré sur le deux fleurs ;)




(cc)Zrim



(cc)Zrim


"Zrim" est un globe-troteur americain. Pour plus de ses belles photos du monde entier, cliquez ici .





10 mars 2007

Valaques de Moravie- les roumains oubliés...

Les Carpates sont souvent associés aux roumains et la Roumanie. Mais les Carpates de Pologne, Republique Tcheque ou Slovaquie? Si, car selon cet article de Wikipedia * , les berges roumains y sont venus depuis le 14 siecle. De nos jours encore, il y a une region tcheque apellée "Valašsko"-la Moravie "valaque**"(roumaine).


Continuité des traditions: un valaque de Brumov (Moravie) , 1787...


...et un "cousin" roumain de Transylvanie, en 1843
(detail d'une peinture par Barabas Miklos, Galerie Nationale Hongroise, Budapest)




Plus étonnant, ces descendants des bergers roumains ont eu une longue histoire de vie separée des autres peuplades, voire d'"independece". Du 16eme au 17eme siecle on les voit defendant leur foie protestante ou orthodoxe contre les habsbourgs (autrichiens) catholiques. Seuls ou en alliance avec les hongrois mais aussi les...danois et suedois! :-o
C'es seulement en 1644 que ces "valaques" sont soumis par les autrichiens qui leur donnent à choisir: la mort ou la conversion! Mais, selon cet article, une partie de l'heritage roumain y aurait resté: le dialecte local*** utilise encore quelques termes pastoraux roumains, et le folklore garde encore des traditions roumaines.
Dans la Slovaquie voisine, un sortiment de fromage s'appelée "bryndza", nom presque identique avec notre terme générique pour "fromage": "branza".
De la "bryndza" slovaque sur une tartine. Une surprise gastronomique d'origne Roumaine.
(image sans copyright)



Bref, il y a partout des surprises roumaines, meme chez...les tcheques, les slovaque ou les polonais****!.




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* a remarquer quand meme que cet article est loin des standars de qualité de wikipedia- il y a des auteurs cités, mais il ne sont pas indiqués au sous-sol. A vous, peut-etre, de l'ameliorer! ;)

**ancien terme employé jadis par les étrangers pour designer les roumains. De nos jours, valaque signifie surtout "habitant de la Valaquie" qui est ma région de Roumanie (sud). Un terme similaire, "vlaque", est employe dans les langues des balkans pour designer les populations roumainophones d'Albanie, Grece, Bulgarie, Serbie et Macedoine.
Le mot est aproprié au noms "wallon" et "Valois", tous designant des peuplades/régions de langue ou horigine romaine.

***ce dialecte est de moins en moins parlé, malheureuxement.

****Pour donner un exemple de Pologne: j'ai lu l'histoire d'un couple polonais, Marjan et Anastazja, qui, comme beaucoup d'autres, se sont exilés en France, avant la deuxième guerre mondiale. Rien d'étonnant, sauf que les deux provenait de la
région de Sanok, autrefois peuplée par des Valaques. Comme pour faire une boucle du destin, le fils de Marjan et Anastaszja est le beau-frère d'Eliane Roussel, grande amoureuse de la Roumanie ;) .
(C’est d'ailleurs de son journal de voyage à l'Est que j'ai tiré cette histoire)

photo de la semaine 5 Mars. -12 Mars: disco feaver



Et si les photographes seraient aussi connus que les vedettes pop? Cette photo à l'air disco* leur permet d'y rêver, au moins :D
Blague a part, Andrei a surpris ici un talentueux photographe occidental. J'attends, pourtant, la permission de ce dernier pour dévoiler son identité...



Olahus

PS: pour plus de photos par Andrei, visitez son compte flickr

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*en effet, elle a eté faite à Romexpo, une grand...éspace expositionel (y compris pour les foires internationales) de Bucarest :D


04 mars 2007

Un peu plus sur Sibiu

(cc)Camil Ghircoias
Je vous ai promis plus de détails sur la capitale culturelle...
Voila une brève description historico géographique:

Située en Transylvanie, au centre de la Roumanie de nos jours et aux pieds des Carpates, la ville a eté fondée au XIIIeme siècle par des "saxons*" aportés de Moselle et Namur par le Roi d'Hongrie.
Avec le temps, elle a prit le nom de Hermanstadt, ou la ville d’Herman.
Centre administratif des saxons transylvains (et plus tard, capitale de la Transylanie) la bourgade a connu un grand développement économique qui a entraîné un grand essor dans tous les domaines -notons que le premier hôpital de Roumanie (1292), le premier théâtre (1788) et le premier musée (1817) y ont été ouverts.
A coté des saxons vinrent s'établir d'autres peuple, dont les hongrois et roumains lui ont donnée également des noms différentes: Nagyszeben (Hongrois) et Sibiu (Roumain).


(cc)Camil Ghircoias
Une panorama qui temoigne de la grande diveristé religieuse et ethinique de la ville.
De gauche à droite, la cathedrale évangelique (allemande) (1), la cathedrale catholique(2), l'église calvine (hongroise) (3)et la cathedrale orthodoxe (roumaine)(4) (cliquez pour voir les numeros)


Le premier livre en langue roumain y a été publié en 1544, et la
métropolie orthodoxe des roumains transylvains y a été établie, au 19eme siècle.
De nos jours, les monuments de la ville témoignent de sa multi culturalité. Et si la plupart des saxons y est partie en Allemagne à l'époque communiste, certains y sont restés, dont l'énergique maire de la ville,
Klaus Johannis . Ce sont ces efforts, tous comme la tenacité des sibiens qui ont aidée cette ville à renaître, après les dizaines d’années de délabrement, et de devenir la capitale culturelle de nos jours.

source photo: Camil Ghircoias
source historique: Wikipedia

Une soirée musicale



Y a plein d'événements musicaux à Bucarest, et pour tout le monde. Même pour les amateurs de musique classique avec moins de moyens mais beaucoup de passion, des retraités aux étudiants.
Chaque mercredi, des concerts de chambre gratuits sont organisés pour eux, avec des grands talents de Roumanie se produisant dans le somptueux palais Sutu, du 19eme siècle (
désormais, le Musée d'Histoire de la capitale
).
Les soirées musicales Iosif Sava y tiennent donc place chaque mercredi, depuis 10 ans, grâce à la fondation ACCUMM. La dernière c'était l'anniversaire, avec des aires de Glinka (photo) et des morceaux de Bartok...
Un régal que mon pauvre talent n'a pas réussi a immortaliser trop bien, (faute de trépied, disons ;) ) (Haussez au max. la luminosité et le contraste de votre moniteur pour mieux la visualiser)
Je poste quand même la meilleure photo, et la prochaine fois j'essayerais revenir avec des clichés supérieurs...

Olahus

PS: un grand merci à monsieur Maier-Bianu, président de la fondation, pour sa permission.

Joyeuse fête des grands-mères!

cliquez pour agrandir

(c)Emese Benko

Chères mamies,

Nous savons que vous êtes parfois soit un peu oublieuses,
soit un peu (trop) somnolentes,
soit vous parlez trop,
soit...
mais nous vous aimons bien et notre vie de petits-fils et petites-filles seraient vide sans vous!

Donc joyeuse fête*, ou que vous soyez!


Vos petits-fils et petites-filles

PS: si la première photo ne vous a plait pas, nous vous envoyons une autre

(c)Stefan Sava

PPS: pour voir plus de photo d'Emese Benko et Stefan Sava, c'est ici et


* la fête des grand-mères n'est pas celebrée en Roumanie, mais ça serait sympa la feter ici, également!

03 mars 2007

photo de la semaine 26 Fev-4 Mars: toujours, l'amour!

(c)Mircea Costina
Puisque c'est la saison, la photo de la semaine nous parle de cet amour qui peuple tous les coeurs, des bestioles aux éléphants. Euh...et ceux des humains aussi, j'avais oublié ;)

Mircea Costina est un photographe spécialisé en vie sauvage. Né en Roumanie, il habite désormais au Québec mais revient dans son pays, de temps en temps, pour prendre des belles photos comme celle-ci.
Pour voir plus de ses photos, visitez sont compte treknature


Le dernier en design, mode et technologie? Chez Istvan!





Les mecs (et les filles aussi) adorent les petits trucs qui rendent la vie plus utile, ou au moins plus gaie, grâce aux petits innovation techniques ou de design...
Les mecs (et les filles aussi) devraient visiter donc davantage le blog d'Istvan ou l'on parle des DERNIERES trucs, des montres dictaphones au lingerie Victoria’S secret.
Mais attendez, Istvan nous propose beaucoup d'autres trucs, dont certaines vraiment excentriques (franchement, cet i-pod qui sert de vibrateur, c'est le comble, cher Ist'! ;D )